Après un entraînement militaire intensif durant les classes (sauf pour les 80% d'exempts de manoeuvre pour raison médicale), vous imaginez bien qu'un soldat n'attend que de mettre à profit ces acquis au plus vite... Il faut que ca saigne !
C'est exactement là que l'Eirel intervient. Comme c'est une école militaire, on y apprend la guerre, la vraie. Mais pas question d'utiliser son Famas, ce serait trop facile, et puis il n'y a pas d'armurerie. Non, ici, le combat est beaucoup plus sournois et la seule issue est d'adopter des tactiques bien plus subtiles si l'on tient à sa peau :
L'entraînement : Etre prêt à affronter les guerres du 21ème siècle exige un entraînement intensif aux méthodes de combat, sur simulateurs (Command & Conquer, Falcon 3, Starcraft)
Etre discret : Le plus important, c'est de ne pas être repéré par l'ennemi. Le moyen le plus efficace est de se déguiser dès 17h30 en civil et d'aller se terrer chez des civils toutes les nuits.
Le camouflage : Un bon espion ne doit pas avoir l'air d'être un espion. C'est pareil pour les soldats à l'Eirel. Afin de tromper l'ennemi, rien ne doit montrer que vous êtes militaire : la tenue (omettre certains éléments comme le ceinturon Famas ou le béret), ou le comportement (un militaire ne traverserait jamais une place d'arme en plein midi avec un sac rose fluo sur le dos)
Qui peut-on trouver dans une Ecole Interarmées du Renseignement et des Etudes Linguistiques ?
Les appelé(e)s : "Qu'est ce qu'on ferait sans eux !". C'est vrai, qu'après 2002, il va falloir vider sa poubelle soi-même, et il ne restera même plus un ingénieur ou un thésard pour passer l'aspirateur sous le bureau...
Les sous-off : Réfléchir, c'est désobéir. Je connais des adjudants chef qui on fait de cet adage un art de vivre. D'autres abusent des spiritueux pour devenir plus spirituels. Mais heureusement, MDL était là pour élever le niveau.
Les officiers : Eux, ils sont plus futés, et ils le savent bien. Pour certains, on peut dire que ca leur monte à la tête. En particulier un LCL qui refuse de dire bonjour à une SCH, jusqu'au jour ou il apprend qu'elle est mariée à un officier supérieur.
Et une flopée de civils : Sur une centaine de civil que j'ai pu rencontrer, il y en avait peut-être 1 ou 2 qui bossaient. Et encore, pas plus de 5 minutes, après, on fatigue. Passer de 10 à 35 heures risque d'être difficile pour certains.
La bande rouge du fond, c'est Strasbourg, pour ceux qui n'auraient pas compris.
L'ancre, c'est la marine, les ailes, c'est l'armée de l'air, et les épées, l'armée de terre. On a donc une école interarmes.
Le hibou, c'est les renseignements (mais non, pas téléphoniques bande d'idiots !)
Et le globe, c'est les langues.
Logique tout ça, non ?
Et en poussant la logique jusqu'au bout, on obtient ce superbe logo du club
mili-terre armée:
Evidemment, un endroit aussi paradisiaque, vous vous dites "c'est pas pour moi", il faut un truc pour y entrer. Entrer à l'Eirel est pourtant donné à tout le monde, à condition de s'y prendre correctement.
Voici quelques méthodes efficaces :
Demander à son gentil papa qui a des relations
Se faire recommander par Charles Millon qui vous signera un papier de sa main
Ecrire une lettre de motivation au responsable du BINF en n'omettant pas de citer ses 2 grands pères généraux comme références morales.